Angels vs Demons
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 Boire ou conduire, il faut choisir ! [pv derek]

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Osanna

Osanna


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MessageSujet: Boire ou conduire, il faut choisir ! [pv derek]   Boire ou conduire, il faut choisir ! [pv derek] EmptyMar 1 Sep - 22:45:49

Deux semaines. Deux longues semaines d'absence. Honteusement, j'avais osé espérer le revoir. Oui, j'avais honte, très honte. Comment une ange peut souhaiter revoir un démon ? Il faut être toquée, non ? Eh bien oui, moi Osanna j'étais folle ! La promesse de ce démon, je l'espérais sincère. Et puis, j'avais une dette envers lui à présent, on devrait bien se croiser un jour,non ? Le lendemain de notre rencontre, j'étais restées couchée dans mon lit d'hotel, amorphe, vide et sans vie. Je venais de rassasser ma grande découverte toute la nuit et n'avait pu dormir. Je passai la journée à tenter de dormir, mais n'y parvint pas non plus. Depuis trois ans je vivais seule (même pendant ma séquestration, j'étais seul psychologiquement parlant, pas physiquement) et m^me si je prétendais que la solitude m'était bénéfique et que je ne l'échangerais pas pour le moindre ami, je dois avouer qu'au fond de moi, j'avais gardé l'espoir de rencontrer un individu avec qui je ne serais plus seule (je n'avais pas eu la prétention d'espérer un groupe de vrais amis, un seul c'est suffisant). Aussi, cette fameuse période "alone" m'était assez supportable (surtout vu ma situation) mais à présent, je la vivais mal. L'éternité se dressait devant moi, moi seule. Jamais plus je ne saurais aimer d'un amour sincère, je ne révélerai jamais mes secrets car la trahison planera toujours près de moi.
Après cette journée enfermée dans une pièce pas terrible et sombre, je quittai durant la nuit la chambre. J'étais toujours aussi crevée, mais je préférais quitter cet endroit qui me rappelait trop que j'étais célibataire, sans ami. Car oui, un lit une personne ca fout le cafard ! Durant cette nuit sombre et dépourvue de chaleur, mes pas m'avaient naturellement guidée vers le port. Je l'avais traversé de long en large. Je m'étais plus laisser guidée qu'autre chose. Finalement, adossée à un vieux morceau de bois, je m'étais effrondrée et j'avais dormi la niut entière dehors. A mon réveil, je m'étais questionnée sur ma présence en ces lieux, et après réflexion, j'avais découvert la triste vérité : je le cherchais. Horripilée par cette découverte j'avais fui l'endroit et m'était réfugiée dans la forêt. Ce fut une cruelle erreur. Là bas, l'écho ne me répondait même pas. Après deux jours passée dans les bois à crever de faim et de froid, je revins à la civilisation. Je décidai de me prendre en main. J'avais des mals de cranes fous à force de m'interroger son mon futur et cette foutue [censuré] solitude. Pourtant, je m'obligeai un fois de plus à songer à cette découverte. Je ne voulais pas l'accepter mais je ne parvenais pas pour autant à changer à l'intérieur. C'était problématique. L'idée d'aller voir un psy m'effleura à peine. "oh salut, voilà donc je suis une ange, et une ange qui refuse tout contact intime tout abord a cause de son pouvoir, ensuite parce qu'elle a été assassiné par sa mère, poignardée dans le dos, en réalité. Depuis ce fameux jour où je suis décédée, je ne sais plus me lier d'amitié vraie avec des gens. Je refuse de me dévoiler ce qui conduit à ma grande solitude. Et voilà je vis très mal cette solitude. Vous me conseillez quelle thérapie ? Devenir une tueuse sanguinaire ou me suicider?"
Oui, allre chez un psy n'arrangerait rien.
Trois jours sans lui. Il était la seule personne qui, je l'espérais du moins, pensait à moi et serait peiné de ma disparation (ca veut dire ma mort). Pas par amitié (vu que lui aussi c'est un solitaire) mais par intérêt (c'est au moins ça) car si je mort il ne pourra jamais profiter de la fameuse faveur. (Qui aurait cru que ce qui me retenait à la vie était une dette ? je me fais peur des fois).
Ce fut le soir de ce troisième jour (le début du quatrième en soi) que je commençai à déraper (si l'on considère que vivre comme je vivais n'était pas déjà un grand dérapage) Que ce soit le prolongement de mon dérapage ou le début d'un autre, cela, en soi, ne changeait pas grand chose. Ce fameux matin (ou fameuse nuit, selon comme l'on considère la vie en générale...) Il était environs deux heures du matin et j'errais dans les rues de la capitale. Je tombai sur un night shop et y entrai, plus guidée par les frissons qui parcouraient mon échine (je caillais avec ma robe violette...qui avait attiré les propositions malhonnêtes, que j'avais violement décliné. J'avais du expliquer à un type rasé et un peu étrange que je n'offrais pas mon corps même contre 1 million (si j'étais humaine pourquoi pas, mais là je tuerais le type qui devrait me donner l'argent, cela ne ferait donc que m'apporter des ennuis. Alors il n'y avait pas d'intérêt) il s'était retrouvé avec deux dents en moins, et encore je m'étais retenue, les flics étaient apparus au coin de la rue et j'avais ouvert deux plaies très douloureuses). Je me baladai dans les trois rayons que le mini magasin comportaient. Le caissier me zyeutait bizarre et je décidai de faire un achat. Sans trop savoir pourquoi je me saisis d'un bouteille de rhum. Je n'aimais pas particulièrement le rhum (enfin si mais pas accroc, dans les alcools que je buvais assez souvent, il y avait la téquila et la vodka, mais je préférais les boissons mélangeant un peu de tout). Je fis mon achat et machinalement ouvrit la bouteille pour commencer à cuver. Je descendis la bouteille plus vite que je ne l'aurais cru.
Le lendemain, je me réveillai avec un mal de crâne affreux et constatai que j'avais passé 8 heures sans avoir aucun soucis. Heureuse de cet exploit, j'achetai un peu de téquila et passai une nouvelle journé dans le bonheur. En cinq jours j'essayai un nombre incalculable d'alcool. Cela faisait 8 jours ou neuf, que j'avais quitté le quai. Mes mals de crâne et mes périodes d'absence (celles où j'étais trop soul pour me rendre compte de quoique ce soit) occupait pas mal de mes journées. Après ces cinq jours déplorable, je fis un break. Je passai deux jours et demi sans toucher le moindre alcool. Durant ces fameux jours, je finis de guérir et m'entrainer quelques peu. Sans être aussi efficace que l'alcool, l'entrainement m'épuisait assez pour oublier, et puis il me défoulait. Les trois jours suivants furent un mélange de toutes mes expériences. Je m'entrainais et buvais.
Mon niveau actuelle, sans égaler celui de ma grande époque, devenait assez bon. Je serais moins vulnérable dans un combat à présent (si on omet le fait que je boive).

C'était un jeudi soir et durant une balade nocturne dans le centre ville, je tombai sur une affiche. "Soirée spéciale ! Une boisson offerte !" La soirée en question était une soirée au casino. Mes yeux s'illuminèrent. Je me dirigeai vers le fameux casino...sobre (je vous assssssssssssuuure) montrai une carte d'identité qui disait que j'avais 22 ans (ce qui était faux. Dix neuf lors de ma mort et si l'on continue le compte après ma mort on doit obtenir près de la trentaine...enfin je crois. Calcul trop complexe, cerveau en surchauffe...). Bref, je parvins à entrer sans grandes difficultés. Je me dirigeai vers le bar, sure de moi. Je pris la première boisson, celle qui était gratos et la bu d'une traite, pour me mettre dans l'ambiance. Avant de commander une autre boisson, je pris comme décision de jouer au machine à sous (car si je bois, je risque de ne pas êtr assez lucide pour un jeu plus complexe, il faut pardonner à mes deux neurones (muscle et boit)). Je pris comme boisson un Cherrydevil. Par pure provocation. J'en étais à mon cinquième et je partais déjà dans la bêtise. J'ignorais l'argent que j'avais déjà perdu. Je jouais, à moitié soul, heureuse. Faussement heureuse.

La vie est elle injuste ? Je ne crois pas. La vie elle est juste la vie. C'est nous qui agissons et la façonnons et s'il y a un problème de conception, il suffit de s'en prendre à l'architecte (allias le cerveau) si c'est dans les décisions ou aux ouvriers si c'est dans les gestes et actes. La vie est ainsi, tout simplement. Je devais avoir un architecte idiot et des ouvriers peu expérimentée pour mourir comme ça et vivre de cette façon.
Le portrait que j'offrais n'était pas beau a voir. On pouvoir voir clairement que j'étais désespérée mais je n'en éprouvais aucune honte. Les regards qu'on me lançait, je ne les fuyais pas. Je n'avais plus de fierté, plus rien. Je me montrais vraiment sans la moindre honte devant ses humains idiots.
Ma descente aux enfers avait été si facile que je comprenais parfaitement les humains qui se soulait la gueule. D'ailleurs, en cet instant, j'étais plus humaine que jamais. J'étais plus vulnérable que jamais. J'étais moi, une pauvre jeune femme, déchirée à l'intérieur. Une fille qui a perdu l'inocence trop rapidement, une fille qui est morte en tentant de tuer. J'étais un cas à part. J'étais moi, a moitié affalé sur mon tabouret à foutre des pièces qui ne rentrait qu'une fois sur deux dans un trou. J'étais une ange misrérable et solitaire.

INtérieurement, je me demandais si je ne priais pas pour mourir, d'une overdose d'alcool. Mais est ce qu'un ange peut crever comme ça ? LA force divine à t elle permis une telle chose ? Je me le demande. Oui, puis je mourir comme une humaine, puis je devenir néant dans la décadence, dans le déshonneur mais souriante. Oui, je voudrais sourire quand je mourrais. Et boire me donne le sourire, alors pourquoi pas ?


[je me suis étalée désolé ^^" c'est un peu violent je sais. Pauvre Osanna xD]
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Derek

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MessageSujet: Re: Boire ou conduire, il faut choisir ! [pv derek]   Boire ou conduire, il faut choisir ! [pv derek] EmptyMer 2 Sep - 21:59:06

[je suis scotchée sur mon siège tellement ton rp est bien =O!! J'aime les persos torturés psychologiquement xD]

Je m'ennuyais depuis des jours. Pas de combats, pas de grandes catastrophes à l'horizon, pas de coup bas, rien. C'était pathétique. je flânais sur terre depuis quelques jours, dans l'espoir de me divertir, de me changer les idées, ou que sais-je! J'avais bien essayé de provoquer un accident de voiture, de de foutre le feu à la toge du prêtre durant une messe, je m'étais fait passé pour l'esprit d'un vieux pour convaincre une vieille de se suicider, j'avais volé les fringues d'une femme en train d'essayer un ensemble sado-maso en latex noir dans une cabine d'essayage, j'avais tout essayé! Mais je n'en tirais aucune satisfaction. Aucune.
Par la suite, j'ai tenté de filmer le président dans un club gay échangiste, voulu faire exploser une galerie commerciale, raser un gorille dans un zoo... Mais je n'ai fais que tenter... Je n'avais pas réussi. Manque de concentration, faille dans le plan que j'avais conçu... et surtout manque d'envie. J'étais devenu peu à peu incapable d'être un bon démon, et comme jamais depuis ma mort, je m'emmerdais. Je n'en pouvais plus tellement ma vie était devenue banale, j'aurais demandé n'importe quoi pour ressentir à nouveau cette étincelle d'excitation avant de pousser quelqu'un du haut de son balcon, avant de faire croire à un autre qu'il avait gagné au lotto, mais rien n'y faisait. Je tentais de me convaincre qu'il fallait que je frappe plus fort pour me divertir, que je m'étais lassé de toutes ces blagues à deux balles qui ne faisaient rire que moi.

Le destin décida de me venir en aide. Je n'avais même plus envie de me balader dans les catacombes, c'est pourquoi, pour une fois, je me promenais à la surface. Tout le monde me dévisageais, avec les cliquètement régulier de mes chaînes qui cadençaient ma marche, mon piercing à la lèvre tout neuf, et dont j'étais très fier, ma longue veste de cuir noir et mes cheveux coiffés en bataille. Enfin "coiffés" le mot est grand. En vrai, d'habitude j'essaie de les discipliner et de passer un coup de brosse, mais là, je n'y avait pas touché. Je n'en avais rien à foutre. Je reviens à mes moutons. J'étais arrivés dans les quartiers mal famés, là au moins, personne n'allait m'éviter et me regarder comme un alien. Dans ce genre d'endroit, c'était chacun se mêle de ses affaires, et on ne fait pas attention aux autres, que ça soit les mecs en train d'échanger leur herbe, ou la fille habillée très légèrement qui défilait sur le trottoir d'en face. Enfin elle, justement elle ne voulait pas être ignorée, mais c'est ce que je fis. Le vent se leva et un papier s'envola à quelques mètres de moi. Il allait atterrir sur mon visage, mais je m'en saisis d'un geste vif et précis. Il indiquait "Soirée spéciale! Une boisson offerte!". Cette soirée en question se déroulait au casino, et je savais qu'il y avait toujours beaucoup de monde... L'endroit idéal pour me "divertir". La soirée venait de débuter, et il n'était pas trop tard pour s'y rendre! Je me dirigeai donc vers le casino, dans l'espoir que j'allais redevenir comme avant. Pourtant, arrivé dans la rue du bâtiment en question, j'hésitai. Je n'avais aucune envie d'y aller. Tout simplement. Dans un soupir, je m'éloignais de l'entrée lorsque qu'une tache violette attira mon regard comme un aimant. Je vis Osanna pénétrer dans le casino, et sans réfléchir, je me dirigeai vers l'entrée pour la voir. A mon plus grand désarroi, un vigile monté comme une armoire à glace m'arrêta, une main sur mon épaule et me toisa de haut. Il jugea ma tenue d'un oeil critique.


-Désolé mon gars, mais pour la soirée carnaval reviens dans quelques mois.
-Je ne viens pas pour la soirée Carnaval dis-je entre mes dents.
-Pas de discussion, casse-toi.

Je lui adressai un sourire sournois et vicieux.

-Après tout, tu fais ton boulot toi. Il faut juste pas que tu laisses entrer le type suspect, mais tu te trompes sur moi je n'ai rien de suspect.
-Pas encore.

Et il me fouilla de fond en comble, pendant que je tentais de contrôler ma colère. Il y avait trop de monde, il ne fallait pas que je craque... Fièrement il me montra deux de es couteaux préférés avec un grand sourire malsain.

-Pris la main dans le sac! Viens j...

Il n'eut le temps de terminer sa phrase, car je lui assénai un coup de poing violent qui l'envoya dans les bras de son collègue à lunettes noires. Je saisis d'un geste rapide mes couteaux, et partis en courant. Par précaution, au cas où l'autre type comptait me poursuivre. Je parcourut un bon kilomètre et me dirigeai vers les centre ville. Arrivé, je choisi un magasin chic dont la vitrine me plaisait. Ensuite, je fonçai dans le carreau, brisant celui-ci, tandis que l'alarme se mettait en route. Totalement à mon aise, je choisis une chemise noire simple et élégante, un jeans, et une paire de chaussures. Je me dirigeai vers la cabine d'essayage, l'air de rien, enfilai cet assortiment et m'observai dans le miroir. La chemise m'allait à ravir et je n'avais pas boutonné celle-ci jusqu'au dessus. J'avais l'air terriblement attirant, n'empêche. Enfin pour une fille, par pour moi. j'avais gardé ma chaîne en argent que j'avais constamment autour du cou et que je chérissais plus que tout, ainsi que mes bagues. D'ailleurs, l'une avaient laissée une belle marque sur le vigile tout à l'heure.

Ensuite, je cherchai un distributeur à dévaliser, et il me fallut un quart d'heure pour avoir la somme que je désirais. Histoire de pouvoir offrir un verre. Enfin, je rentrai dans le casino, et je la vis. Osanna, au bar, une boisson en main. Mes yeux s'écarquillèrent et l'étonnement me figea. Elle avait l'air si... si mal. Le désespoir avaient empreint ses traits, et elle ne ressemble en rien à l'ange que j'avais entrevu il y a quelques jours. Mon orgueil de démon m'interdisait d'aller vers elle, mais j'étais conscient que je désirais plus que tout aller à sa rencontre, et que c'était elle qui m'avait poussé à pénétrer dans le casino. La meilleure solution était donc d'attendre qu'elle m'aperçoive, mais je désirais quand même l'observer le temps qu'elle se rende compte de ma présence. Une blonde superficielle se dirigea vers moi, d'une démarche de félin.


-Tiens un nouveau... Tu tombes bien mon coco, je commençais à m'ennuyer...

Je jeta un coup d'oeil vers Osanna qui ne m'avait toujours pas aperçu. La blonde enchaîna.

-Je vois bien, que toi aussi tu t'ennuies... Et si on allait se divertir tous les deux?

Sa main se posai sur mon épaule. Je la saisis violemment, et lui fit une clé de bras.

-T'approches pas de moi, pétasse.

Je la lâchai et me dirigeai vers Osanna, oubliant mon "interdiction" d'aller vers elle. Je m'approchai du bar. et commandai un Martini Dry. Une fois servi, j'allai la rejoindre. Sans réfléchir, machinalement. J'ignorai les avertissement de "ma mauvaise conscience de bon démon". Je savais que c'était une impulsion qui me dirigeait vers elle, et j'étais tout simplement incapable d'y résister.


-Osanna?
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Osanna

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MessageSujet: Re: Boire ou conduire, il faut choisir ! [pv derek]   Boire ou conduire, il faut choisir ! [pv derek] EmptyVen 4 Sep - 22:25:41

Qu'est ce que c'est bon les cherrydevil. Un vrai régal. Mon esprit se brouille mais je reste assez lucide pour comprnedre certaine chose. Comme quoi, l'alcool il en faut de plus en plus, sinon on s'habitue. Il m'en faut encore. Toujours plus. Je sombre, je descends, je m'enfonce. Le pire, c'est que je persévère. Je creuse cette foutue tombe à coup de cherrydevil. Je suis peut être morte depuis le début ? Les anges, et même les démons, ils ne vivent plus. Lorsqu'on meurt, qu'on quitte l'état d'humain et qu'on devient un être céleste ou funeste, ce n'est pas une seconde vie ou une seconde chance qu'on nous offre, c'est un devoir. Nous ne sommes pas là pour nous amuser ou vivre une pseudo vie. Dès le départ on est cassé de ce monde humain. Dès qu'on crève ici bas, c'est pour le quitter. Notre coeur, notre âme, tout cela est enchaîné en nous, on est que des pantins. Des marionnettes qui agissont pour pimenter la vie de ces humains trop morne.
Notre existence n'a pas lieu d'être. C'est pour cela que ca ne sert à rien de résister et de continuer à espérer que la vie est là, que la joie qui l'accompagne nous est à nouveau rendue. Tout cela n'est que tromperies. On crève seule, quoiqu'on désire, lorsqu'on quitte son cadavre c'est sans personne. Moi, je suis seule et condamnée à le rester. Depuis que ma mère m'a assassinée, j'étais déstinée à boire et à me souler pour oublier. C'est peut être le destin ? Ou la folie d'un être soul ? Je ne sais pas. Je ne veux plus savoir. Mes pensées n'ont plus de sens. Je commence enfin à m'égarer. Dans quelques verres je serai totalement à l'ouest et j'aurai enfin un vrai sourire d'alcolo.

Je vais prendre un autre verre. Vraiment hate de le boire et d'en finir avec ces foutues pensées ! J'en suis presque excité je crois (à moins que ce soit l'effet de l'alcool sur mon pauvre coeur ?)
Tient on m'appelle. Osanna, c'est mon nom ca !
Je me tourne. Je le vois. Lui. Il est diaboliquement beau. Malgré les habits classes et son élégance, il garde cet air que j'aime tant en lui. Il reste lui-même. Cet aspect décalé, rebelle, dangereux, je l'aime plus que tout. Ca doit êtr dans ses yeux, ou alors c'est l'aura démoniaque qu'il a en lui ? En tout cas, je le reconnais malgré les changements. Je ne saurais pas l'oublier. Le seul individu qui connaît ma vie. J'ai partagé avec lui plus que je n'avais jamais partagé avec personne. C'est étrange.

Cela fait deux minutes que je le regarde comme une folle. Il doit bien se foutre de moi. Oui, je suis misérable. Je le crie dans mon esprits pour être sure qu'il l'entende. Le plus pitoyable dans ce cri, c'est cet appel à l'aide. Je dissimule cette envie qu'on me sauve, qu'il me sauve, dans cet hurlement. Je fais semblant. Je mens. Si je veux qu'il m'entende, qu'il remarque ce désespoir qui me consumme. Ce n'est pas par "je n'ai pas honte" ou "ie ne me cache plus". Non, c'est par envie de sa présence. Le plus horrible dans tout cela, c'est que c'est un démon, et que théoriquement, il est sencé me faire sombrer plus bas que je ne le suis déjà.


- Derek ? dis-je enfin,la voix à peine déformée par l'alcool.
Je m'affale sur mon siège. J'ai plus envie de boire. De tout façon, maitneant, aucune boisson ne me fera oublier quoique ce soit. Sa présenc me rappelle la solitude avec une telle puissance que tous les cherrydevil du monde ne suffirait pas. Ou alors me ferait crever comme espérer plus haut.

- Je n'ai touché personne comme promis ! Je suis une fille sage, hein ?
J'affichai un air étonnemment joyeux. Finalement, je crois qu'on repère à dix mille kilomètres que je suis soule. Merde. J'avais espérer être sobre quand je le reverrais. Je voulais continuer à arborer ce masque d'assurance. Visiblement j'ai échoué. Tant pis, faudra faire avec. Pourquoi faut-il que je sois tombée si bas ?
Dans ma tête je hurle à nouveau. J'ai si mal à la tête. C'est un peu le brouillard dans ma tête.
Mes traits sont devenus sombres, déchirés [ca se dit pas je crois ^^"]. Ce bonheur fut si éphémère. Maintenant je crois que je pleure.
J'aimerias mettre pause. Stop. Je veux prendre le temps de réfléchir à ses questions sans réponse. Je veux que la terre s'arrête et que je continue à me torturer les méninges jusqu'à ce qu emon cerveau implose ou explose je ne sais plus comment on dit. Voilà ce que moi, je désire. Mon dos est courbé et il me domine de sa grandeur. Comment lui, il fait ? Moi j'ai craqué si rapidemnet. Déchéance. est-ce l'enfer, la torture qui a fait la différence ? Ou suis-je tout simplement plus faible ? Ou alors, il ne souffre pas de la solitude et je me suis invntée cette idée ?
Tous ces cherrydevil que j'ai bu, je voudrais qu'ils disparaissent. Je vuex oublier ces actions déshonorantes. Dans quelques heures, je sais bien que je voudrai encore boire pour tout oublier, encore et encore. Ce cercle vicieux m'emprisonne.

Si je vomis maintenant, peut être que je me noierai dedans ?


[j'ai une excuse pour si ses pensées sont embrouillée : elle est déjà un peu soul (je pens que c pas la bonne ortho DESOLE !!!)]
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Derek

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MessageSujet: Re: Boire ou conduire, il faut choisir ! [pv derek]   Boire ou conduire, il faut choisir ! [pv derek] EmptySam 5 Sep - 16:15:49

Je ne savais plus que faire, j'étais tout à coup désorienté. Des gens saouls, oui j'en avais vu, et bien souvent. C'était même moi qui les faisait boire, mais elle... C'était la dernière personne que je désirais voir avec ce visage ravagé par la désespoir, ce regard vaseux et ce teint terne. Où était passée sa dignité d'ange qu'elle avait montré quelques jours plutôt en me faisant face? Intérieurement, cette vision me fis comme un choc. J'avais l'impression d'être paraylisé sur place, tandis qu'elle me dévisageais, je ne savais que faire, comment réagir. Comment décrire ce que je lus dans ses yeux ce soir là? Je me figeai quand mon regard pénétra dans le sien. Elle semblait éprouver du bonheur, j'avais soudainement l'impression qu'elle m'attendait depuis longtemps, comme si j'étais le seul être qui pouvait la sortir de cette situation. Elle était contente de me voir. Et je ne le méritais pas. Je ne méritais pas du tout cette distinction, j'étais un démon. Un être mauvais, malsain, ... Le mal incarné. Elle aurait dû me regarder avec un air de dégoût sur son si beau visage, me repousser, me crier de m'en aller et de ne pas l'approcher. Ca aurait été juste. Le pire, c'est que j'étais à la fois heureux et blessé de sa réaction. Pourquoi blessé? Parce que j'étais un démon, et un démon n'avais pas droit à tant d'égard.

Elle me regarda sans rien dire pendant une minute, ses yeux ocres braqués sur moi. Je ne savais pas quoi dire. Il était de mon devoir de démon de lui commander un autre verre, en lui disant que ça lui ferait du bien. J'aurais pu la laisser là, seule, perdue. Mais j'en était tout simplement incapable. Cela ne m'avait même pas effleuré l'esprit de me comporter de telle manière avec elle. Elle... Elle n'était pas un ange comme les autres. Je ne la voyais plus avec mes yeux de démons, mais avec mes yeux d'homme, mes yeux d'humain. Elle me faisait oublier la noirceur de mon âme, elle était une étincelle au milieu de l'obscurité que constituait ma vie. Elle me faisait oublier qui j'étais, pourquoi j'étais devenu ce que je suis. Elle me faisait sentir vivant. J'aurais dû avoir honte de mes pensées, en être révolté, ou apeuré dans le meilleur des cas. Sa lumière gommait peu à peu mes ténèbres, et je faiblissais en tant que démon. J'avais soudain l'impression d'être enchaîné à mon état démoniaque. D'en être esclave. J'étais prisonnier dans une cage dorée. J'étais condamné à être abject et détesté de tous. C'était mon fardeau, ma punition, je devais me repentir de mes péchés de ma vie passée en étant ce que je ne suis pas. Ce que je n'ai jamais été.

"- Je n'ai touché personne comme promis ! Je suis une fille sage, hein ?"

Merde, Derek réveille-toi! Tu as un ange bourré en face de toi et toi tu te contentes de te foutre en déprime! Fais quelque chose mon vieux! Quel abrutis tu peux être je te jure. Si j'avais pu, je me serais giflé, ou j'aurais foncé la tête la première dans une fontaine. J'arrachai le verre de Cherrydevil d'Osanna et le vidai d'un trait sous une impulsion. J'en commandai un deuxième, qui subit le même sort que le premier. J'en aurai bien pris un troisième, mais l'haleine d'Osanna me suffit pour avoir le goût. S'en était à la limite de l'écoeurement. Je compris seulement ses paroles. Elle ne pouvait toucher personne ... Son pouvoir la contraignait à beaucoup. Je savais qu'il me fallait entrer en contact avec sa peau, et que j'en subirais les conséquences. Mais je n'en avais rien à foutre. Tant mieux si elle allait absorber un peu de mon énergie, si c'est pour la remettre d'aplomb.


-Oui je sais. Allez, viens.

Je l'aidai à se relever, puis je passai mon bras gauche en dessous de son bras droit que je plaçai sur mes épaules. Tant bien que mal, je me dirigeai vers les toilettes des dames. Bien sûr, toutes les femmes présentes me dévisagèrent en penser que je voulais abuser de la pauvre jeune fille qui avait trop bu. Je pris mon air le plus menaçant et dangereux, et sortis mon couteau de ma main libre.

-Vous feriez bien de déguerpir, et vite!

Affolées, elles sortirent toutes. Je claquai la porte d'un coup de pied. Je déposai Osanna par terre, et je me saisis d'un vieux bout de métal pour fermer la porte à clé. Ensuite je m'agenouillai devant l'ange, pris son menton par un main, et la contraint à me regarder dan les yeux. J'étais épuisé suite à l'effet que son pouvoir avait sur moi, et je tentai de l'ignorer et de le cacher. Je pris une serviette que je mouillai et lui humidifiai son visage. Je tentai de ne pas penser à ce que je m'apprêtai à faire, et je comptais sur les deux Cherrydevil ingurgités pour m'aider. Je la soulevais facilement, ouvris la porte d'une des cabines d'un coup de pieds brusque, et m'y engouffrai avec elle.

*Ca va aller ça va aller ça va aller ça va aller...*

Oui, j'avoue, j'avais la frousse! Et j'étais un peu dégoûté aussi. Pourtant, ma détermination ne faiblis pas, au contraire. Il fallait que je le fasse. D'un mouvement vif et précis, j'engouffrai mes doigts dans sa bouche, et les retirai aussi vite que je pu tandis que le contenu de son estomac se déversait dans la cuvette du Wc. D'ailleurs, j'espère qu'elle n'avait pas trop mangé avant... En plus, ça sera de quelle couleur tout son vomi? Je tentai de ne pas accorder d'attention à toutes ces questions débiles, et je la maintins sans faillir.
J'étais le seul qui pouvait l'aider. Elle comptait sur moi, je le savais. Et il fallait que j'en sois digne.

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Osanna

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MessageSujet: Re: Boire ou conduire, il faut choisir ! [pv derek]   Boire ou conduire, il faut choisir ! [pv derek] EmptySam 5 Sep - 22:44:03

-Oui je sais. Allez, viens.

Il m'a dit de venir. Dans ma tête les cris cessent. Il est là. Quelqu'un sait que j'existe et ne veut pas me voir disparaitre. Si je meurs, il sera triste. Je sais que c'est sans doute des illusions, ce n'est qu'un démon après tout. Il risque de me poignarder dans le dos dès la première occasion. Je ne peux pas lui faire confiance. Mes sens sont en alerte, du moins, il devrait l'être, mais l'alcool m'a assez assomé pour ne pas être en état. Je me laisse aller. Pas la force d'être méfiante. Je verrai ça plus tard. Pour l'instant je ne veux faire que profiter. Il n'y a plus de soucis, plus de problèmes, juste lui. Quand je serai remise et que mes pensées deviendront plus claires, je pourrai à nouveau être capable de me tenir sur mes gardes. Il ne sera pas assez fourbe pour me trahir avant ce moment-là ?
Je suis tombée si bas : faire confiance à un démon et croire en lui. C'est comme si je commençais à croire aux boniments d'un piètre vendeur. Je suis inconsciente, pourrait-on me dire, et là, je répondrais : logique, j'ai bu un nombre incalcuable de cherrydevil.
Je sens son bras me froler. Un frisson me parcourt. Frisson que je n'avais plus éprouver depuis longtemps. Dans mes veines j'ai l'impression que tout s'électrise. Lors de notre combat, tout avait été si bref, que la sensation n'avait été qu'un rêve et j'avais oublié. Trop éphémère pour être imprégner. Je me sens mieux. Peut être que ça a des effets contre la gueule de bois ? Je devrais analyser cela...
Mes jambes étaient molles, et heureusement que Derek avait des muscles, car je ne me soutenais plus. Ma tête se faisait trimbaler au rythme de ses pas. Parfois, j'avais comme un choc électrique et mes jambes parvenaient à nouveau à me supporter. Ce n'était qu'un ou deux pas, mais c'était déjà ça. Je titubais puis à nouveau me faisait porter. Je ne plaignais pas Derek du lourd fardeau que j'étais. Et puis, lourd, était peut être exagéré. Du moins, il me semblait. Depuis plus d'une semaine je ne mangeais pratiquemenet plus. L'anorexie ne me guettait pas encore, mais si je ne reprenais pas du poil de la bête, je finirais squelletique. La bonne nouvelle c'est que c'était une autre manière de mourir.

-Vous feriez bien de déguerpir, et vite!

Les femmes présentent disparurent rapidement, et alors que la porte se refermait, je lançai, parlant assez fort :

- Vous inquiétez pas, il me fera rien de mal ! C'est pas un démon...ah si merde !
Je rigolai un peu et la porte claqua. J'étais assise sur le sol assez propre des toilettes. Derek ne semblait pas encore au bord de l'évanouïssement, pas encore. Il prit soin de moi. C'était étrange. J'avais toujours eu l'habitude de régler ma vie seule. Je n'aimais pas qu'on m'aide. Je détestais la pitié. Mais l'alcool réduisait ses envies de révoltes à de simples murmures. Si je devais être honnête avec moi-même, je devrais avouer être contente qu'il s'occupe de moi. Mais "les murmures" m'indique de rester indifférentes. Je me mens, et fais semblant que cela m'importe peu qu'il m'aide. C'est mal de mentir, mais se mentir à soi, est-ce considéré comme mal ? Vu qu'on n'a pas conscience de toutes ses tromperies qu'on s'invente et s'offre. C'est trop compliqué. La notion de bien et de mal, après tout, c'est quoi ? Qui a décidé que "tuer" était mal et qu'"aimer" était bien ? A partir de quand a-t-on décidé cela ? Qui choisit et juge ce qui est acceptable, honorable et mal ? La force divine peut être...

Il me souleva et fracassa la porte des toilettes d'un coup de bien (enfin fracasser, c'est exagéré, elle est juste ouverte maintenant, mais je me demande s'il n'y a pas des dégâts). La suite fut des plus ... dégoutante. Il ne sembait pas vraiment ravi de m'aider à vomir, gerber, remettre, ou tout autre verbe signifiant : faire faire aux aliments, a l'alcool, le chemin inverse. On peut également dire, que c'est "rendre la liberté à nos aliments". En tout cas, la conséquence reste identique : c'est dégueulasse mais ça désaoule ! Enfin, du moins une partie.

Après quelques minutes de bruits pas très agréable à l'oreille. Il me semblait avoir vidé mon estomac dans les wc et à côté, toujours du mal à viser. C'était très liquide comme vomi. Sans doute parce qu'il n'y avait pratiquemnt que de la boisson dans l'estomac. Il y avait des morceaux, certes, mais vraiment très peu (c'était un twix à moitié décomposé, unique aliment de la journée). Pour continuer dans les détails les plus...appétissants, la couleur général du vomi était un peu de la couleur du coca (car les cherrydevil était de cette couleur là) mais il fallait ajouter une teinte légère de bile, la couleur était plus ou moins transparante blanchâtre ou verdâtre (cela n'est pas visible à l'oeil nu ou à peine). Et le jaune logique à tous vomi accompagnait le tableau. Bref de quoi donner envie de vomir...
Je sortis des wc sans me préoccuper de Derek pour aller me nettoyer, moi-même, ma bouche. J'ai également bu un peu d'eau. Je me tournai vers lui, adossé aux meubles contenants les éviers. Je le toisai, attendant qu'il se moque de moi, qu'il devienne ce qu'il est : un démon.
Je ne m'autorisais aucun espoir. J'avais trop peur des désillusions. Il restait ce qu'il était. Je me le hurlais pour être sure de ne pas me laissre avoir. J'avais à présent peur de lui. Pas de sa force, mais plutôt de son savoir, de toutes les informations qu'il connaissait à propos de moi. Et, enfin, un sentiment de honte m'envahissait. J'avais été plus misérable que jamais. Et avoir honte, signifiait que je le l'estimais, et ça, c'était une mauvaise nouvelle.
Je pris enfin la parole. Mon esprit était clarifié. Les effets de l'alcool étaient fortement diminués.

- J'aime faire la fête, et je m'emporte souvent. Je suis pas une alcolo, mais j'adore boire.
Je mentais, et ce qui était idiot c'est que je savais pertinemment qu'il lirait dans mes pensées et découvrirait ce mensonge.
Je me détournai de lui pour me regarder dans le miroir. Mes cheveux étaient défaits, ma robe tachée à plusieurs endroits et abîmée. Mes yeux étaient injectés de sang, et j'avais maigri. Mon teint était pâle, maladif. J'eus un sourire amer.
Les quelques minutes où j'avais pompé l'énergie de Derek, m'avait déjà un peu requinqué et pourtant je semblais toujours pas très en forme. Mon regard glissa vers Derek. Je le voyais se réfléchir sur le miroir. Je cherchais à lire ses pensées mais j'étais nulle dans cet exercice, surtout comparé à lui qui avait une vue direct sur mon esprit. J'abandonnai donc cet exercice. Plus je le regardais, plus j'avais envie de lui faire confiance. Ce qui était une horrible nouvelle.
C'est un démon ! C'est un démon ! C'est un démon ! C'est un démon !
Je tachais de me convaincre mais cela n'avait guère d'effet.

[si t'es pas d'accord avc la suite, tu l'ignores, ok ?]
Sous le coup d'une impulsion, je bondis sur lui, et lui volai un baiser. Il fut bref mais intense, du moins pour moi... c'était mon premier depuis que j'étais devenue ange, du moins, le premier que je désirais(les autres lui servait lors des combats). Derek s'évanouït, pratiquement instantanément. Evidemment, il était déjà affaibli par le transport.
Je parvins à ralentir sa chute sur le sol. Le but de la manoeuvre était de le laisser là pour ne pas qu'il puisse me tromper, me nuire lâchement. Si je voulais agir ainsi, c'était parce que j'avais conscience que je ne résisterais pas, qu'il pourrait me berner aisément. La seule solution était donc de disparaitre et de ne jamais plus le revoir. Et tant pis si je continuais à boire. J'avais la preuve qu'il m'était nécessaire pour m'en sortir mais pour cela je devais avoir confiance en lui, et pour moi, c'était impossible.
L'idée était venue si brusquement, que je commençai seulement à analyser mon geste. Je me laissai tombée à côté de son corps inconscient. Peut être qu'il allait entrer dans le coma...embrasser quelqu'un c'est dangereux. Je me mordis les lèvres. J'avais des remords. Du moins, je crois. Je le voyais, allongé, lui qui venait de m'aider.
Un bruit sourd me sortit de mes pensées. Des gens tentaient d'enfoncer la porte. Merde, qu'est-ce que j'avais fait ?
Une voix en moi me criait : sauve-toi et laisse le la !
Une autre me disait : sauve-le
!
Ma première idée c'était de l'abandonner. Je commençai donc à me diriger vers la fenêtre. Je montai sur la planche à langer les bébés pour atteindre la fenêtre. Un nouveau coup se fit entendre, plus puissant : il ne tarderait pas à enfoncer la porte. Je regardai la porte trembler sous l'impact, et mes yeux descendirent sur le corps de Derek. Je me comportais comme une démone. Enfin, pas vraiment vu que cela n'affectait qu'un démon. Je soupirai et dsecndit de mon perchoir. La raison ne me guidait plus, je laissais mon coeur parler. Tant pis s'il me trahit après, je ne voulais pas le laisser là. En y réfléchissant bien, peut ^tre que c'était raisonnable de le sauver, vu qu'il était le seul qui ait de l'importance à mes yeux... Mieux vallait reporter ces questions à plus tard.

Le baiser m'avait revigoré et je trainais Derek vers la planche à langer. Je le hissai dessus et montai à mon tour. J'ouvris la fenêtre, qui heureusement était assez grande pour Derek. Je le soulevai en peinant et le poussai dans le vide. Nous étions au premier étage ou au rez de chaussé, je ne savias plus. Je bondis à sa suite et déployé mes ailes. Je le receuillis dans les ailes et la descente fut lente et sans danger. Je le déposai délicatemnt sur le sol (info nous étions aux deuxième étage en fait). Je ne repliai pas mes ailes, je le laissais dessus, pour qu'il ait un lit confortable et duveteux. NOus étions dans une ruelle sombre et pas fréquenté. Et puis, j'étais déjà rechrchée alors... Parmis toutes mes plumes je cherchai vainement une plume intact et resplandissante. Je n'en trouvai aucune. Elles étaient, pour la plupart, déchirée, abimée. Certaines semblaient intact, mais mal en point, comme si elles étaient malades.
Je regardai Derek. Et pour la première fois de ma vie, je priai sincèrent. Je ne disais pas cela façon de parler, non, j'adressais une prière à une quelconque force divine pour qu'il survive à ce baiser.


[fini, pour la fin, tu peux l'ignorer si tu n'aimes pas, surtout n'hésite pas !

ps : j'adore la partie quand tu dis que c'est une étincelle, qu'elle lui fait oublire la noirceur de son âme etc ^^
(et le reste aussi d'ailleurs xD)]
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Derek

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MessageSujet: Re: Boire ou conduire, il faut choisir ! [pv derek]   Boire ou conduire, il faut choisir ! [pv derek] EmptyDim 6 Sep - 21:37:56

Du mieux que je pu, je l'"assistai" pour vider son estomac. Enfin, je ne pouvais rien faire, à part rester auprès d'elle. J'étais assis par terre à côté d'elle, le dos contre la parois de la cabine. Je luttais contre la fatigue, et j'avoue que j'aurais bien été cherché un nouveau cherrydevil pour me requinquer. Mais je devais rester près d'Osanna, l'idée de la laisser seule dans cet état ne m'effleura même pas. Je plaignis tout à coup la femme de ménage qui allait de voir passer par ici, constater de 1) que la porte des toilettes femmes avait été verrouillée de l'intérieur, 2) que la porte de la cabine avait un peu souffert (seulement un peu) 3) que le Wc en question était dans un état pitoyable. Je supportai sans faillir l'odeur de vomis, écoeurante. Je fermai les yeux. J'aurais très bien pu m'endormir sans demander mon reste, je ne rêvais que d'un oreiller bien douillet et d'un bon matelas. Etait-ce trop demander en échange de désaouler un ange?

Quand je rouvris mes yeux, Osanna n'était plus à côté de moi et se contemplait dans le miroir. Des interrogations me vinrent à l'esprit. Qu'avait-elle fait durant ces neuf jours? Elle avait maigri depuis notre dernière rencontre, elle était tombée suffisamment bas pour se saouler publiquement, et pour se laisser aider par un démon,... Elle avait les traits fatigués et la peau terne, pâle. Les anges aussi ont leurs faiblesses, tout comme moi. Je ne pouvais pas me permettre de la juger. Elle avait sûrement ses raisons pour faire de tels actes... Je décidai de me relever, péniblement, je l'avoue. Je la regardai. Je supposais qu'elle était revenue dans son état normal... qu'allait-elle dire? Partir sans demander son reste? Me reprocher de l'avoir aidée, moi, un démon? Elle semblait attendre une quelconque réplique de ma part, une moquerie. Mais je ne dis rien. Je n'avais ni la tête à tout cela, ni l'envie. Je me sentais humain, plus démon. J'ignorais combien de temps cela allait durer, pas trop longtemps j'espère.

Finalement, elle prit la parole. Pour dire des éléments que je savais faux. Elle souffrait. Je savais que ce n'était pas la première fois qu'elle noyait son malheur dans l'alcool, je savais tout ce qu'elle pensait. Je savais pertinemment que violais son intimité, le sanctuaire le plus sacré de son âme. Je savais aussi qu'elle me considérait dangereux par tout ce dont j'étais au courant à son propos. Sans m'en rendre compte, je la dévisageais. C'était plus fort que moi. Mon regard ne quittait plus son visage. Je savais qu'il fallait que je le détourne, que je dise quelque chose!

Il fallait que j'invente une excuse, genre "Il fallait bien que tu restes en vie ou en état pour ma récompense!". Mais j'hésitai. J'avais été trop loin dans la gentillesse, j'avais été un démon attentionné et aidant. Je ne pouvais plus me le permettre, c'en était trop. Mais alors, pourquoi est-ce que ces mots étaient-elles les dernières paroles que je désirais sortir de ma bouche?

-Je...

Je ne savais que dire, que faire maintenant que je l'avais aidée. Peut-être son orgueil allait-il reprendre le dessus et m'éviter de passer pour un con à ne savoir que dire?

Soudain, Osanna se dirigea vers moi et m'embrassa dans un mouvement rapide et vif. "Que...?" . C'est tout ce que je pu penser. Je ne comprenais pas. Pourquoi ces lèvres venaient-elles d'effleurer les miennes? Pourquoi? Pourquoi? ... Tout à coup, je compris. Mes dernières forces se vidèrent et mon corps s'effondra sur le sol. Elle avait profité de mon inattention pour m'avoir. Une douleur familière oppressa mon coeur. Elle avait raison, c'était tout ce que je méritais. Qu'on me fasse subir ce que je faisais subir aux autres. La tromperie. Je n'étais bon qu'à ça. Intérieurement, je me sentais trahi.

J'avais osé désirer au plus profond de mon être ne fut-ce qu'un peu de sa reconnaissance, moi, un démon. J'avais espéré ne fut-ce qu'un simple remerciement... Et me voilà trahi, trompé. Pour la première fois depuis ma mort, j'avais tourné le dos à mon état démoniaque pour tendre la main à une ange mutilée. Pour la première fois, j'avais prié pour ne pas être dans les tréfonds de mon âme l'être détestable que je croyais constituer. Voilà mes espoirs réduits à néant. Aux yeux de tous, j'étais ce démon méprisable. Il fallait que je subisse le châtiment de mes péchés.

J'avoue qu'un baiser avec une haleine de vomi n'était pas l'idéal. J'avais supporté cette odeur du début à la fin, depuis le moment où je l'ai forcée à vomir. Pour faire quoi après? Piur tomber inconscient de manière minable par terre. Ma vue se voila, puis ce fut le noir total.

Je courrais dans le brouillard à la recherche de quelqu'un, quelque chose. Mes élégantes ailes noires étaient déployées, j'étais seul, perdu, dans un monde inconnu. Soudain, une ombre s'agita dans la brume. Instinctivement, je me mis à courir, ignorant que je pouvais voler.

-Attends! criais-je, l'écho de ma voix résonnant dans le néant.

L'ombre s'arrêta. Elle s'était agenouillée devant une pierre tombale. Elle était toute de noire vêtue, et leva vers moi un visage ravagé de larme. Ce visage, c'était le mien. Mon visage humain... Je fus paralysé par la souffrance, ma gorge fut transpercée d'une douleur qui me fut soudain familière. Je sentais cette balle qui m'avait tué lorsque j'avais moi-même appuyé sur la gâchette du revolver...

-Derek... Qu'as-tu fait? me murmurais l'autre "moi".

Soudain, il sortit un revolver de nulle part, le ouvrit la bouche, le pointa dans le fond de sa gorge, et tira. Le sang gicla et il s'effondra. Paralysé, j'assistai à la scène sans dire un mot, une larme perla au coin de mes yeux gris perçants. Le cadavre, mon cadavre, devint flou, et se transforma. J'avais en face de moi le corps sans vie de Meg.

"C'est à cause de toi qu'elle est morte." murmura une voix dans mon esprit. "Tu l'as tuée".


-Non... répondis-je d'une voix emprunte de regret. Non... ce n'est pas moi...

"Sale démon!"

La voix m'était soudainement familière.

-Sale démon! hurla Osanna, dont la silhouette apparaissait au loin.

La douleur au niveau de ma gorge était de plus en plus forte, je souffrais de la lourdeur de ma double paire d'ailes, ces sales appendices répugnants qui me rappelaient sans cesse ce que j'étais.

J'ouvris soudainement les yeux. Je constatai que mon visage était inondé de larme, mais j'avais encore l'esprit embué par le sommeil et le rêve que je venais de faire. Le vent vint me caresser le visage tandis que je prenais peu à peu conscience de ce qui m'entourait, de la douceur des plumes sous mon corps. Mes yeux encore humides restèrent fixés sur le visage d'Osanna. Ils reflétaient un intense douleur et des regrets immenses. J'aurais voulu oublier ce rêve, et ne jamais me réveiller, pour enfin reposer en paix.

-Osanna? dis-je d'une voix croassante.

Je ne me souvenais plus pourquoi j'étais allongé à ses côtés. Peut-être avais-je assassiné quelqu'un aujourd'hui? Peut-être attendait-elle que je me réveille pour prendre sa revanche? Toutes mes interrogations restaient sans réponse. Je sais! C'était sûrement le vigile qui m'avait rattrapé dans la ruelle et qui m'avait donné un bon coup sur la tête... Mais pourquoi est-ce que j'ai été traîné près du casino moi? Qu'est-ce qu'il s'est passé? J'ai bu? J'ai encore mes vêtements au moin?
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Osanna

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MessageSujet: Re: Boire ou conduire, il faut choisir ! [pv derek]   Boire ou conduire, il faut choisir ! [pv derek] EmptyLun 7 Sep - 19:24:45

Tu t'éveilles. Je te regarde, les traits emplis de regrets et de tristesse. Mais je suis également contente. Oui, tu es en vie. Je ne t'ai pas tué ! J'ai eu si peur...J'ai cru que ma vie allait s'effondrer. Si tu avais mis trop de temps, je serai descendue en enfer et j'aurais demandé la mort. J'aurais tué un maximum de démons tout en attendant celui qui parviendrait à m'oter la vie. Mais tu es là maintenant...tu es le seul qui pourra me tuer. Dans tous les cas, il n'y aura que toi. Directement ou indirectement, c'est toi qui régit ma vie. Si tu meurs, je me suicide. Si tu veux me tuer, je t'attendrai, bourreau. Je te confie mon être tout entier...

Pardon. Un mot si simple mais pourtant j'ai l'impression que jamais je ne parviendrai à le dire. Trop d'orgueil, trop de fierté. Il y a deux autres mots qui semblent infranchissables : Démon et Ange. Deux races, deux clans, deux vies totalement opposées, deux êtres trop différents ? Tu es noir, je suis blanche. Tu viens de l'enfer et moi je proviens du ciel. Je voudrais émettre une objection. Je voudrais contrer tous ces arguments. Mais je sais qu'il n'y a pas moyen de les combattre. Ils sont réelles, vraies, là et ils ne partiront pas. C'est quelque chose de trop profond en nous. C'est notre nature même, notre fonction, notre raison d'être, c'est ce que nous sommes qui nous séparent. Alors je t'en supplie, comprends-moi ! Entends tous ses regrets qui me tourmentent. Entends toute cette douleur qui me torture. Entends ce passé qui me consumme ! Et surtout, je t'en prie, écoute mon coeur... Ce coeur qui tient à toi. Qui t'as attendu durant deux semaines. Ce coeur que ni la raison, ni qui que ce soit ne parviendra à raisonner. Ce coeur qui a confiance en toi malgré tout, ce coeur qui est si vulnérable et pathétique. Cette partie de moi qui a déjà tant été détruite, réduite à poussière, éclatée en mille morceau, reconstituée, brûlée vive, opprimée, brisée, collée à nouveau, cassée encore ! Tous ce qui lui reste c'est toi. Tous ses espoirs ils sont placés en toi. Et j'aurai beau te fuir, encore et encore. Je pourrai courir jusqu'à l'évanouissement, te faire disparaitre, me cacher de toi. Toutes ses choses seront vaines car je passerai ma vie à t'attendre et à te chercher. Je retournerai sur mes pas. Jamais je ne cesserai de croire en toi. Tu pourras me poignarder dans le dos, me trahir, me tromper, abuser de ma confiance absolue, rien ne changera. Je reviendrai irréversiblement. Je ne te demande pas d'accorder de l'importance à cette folie, je ne demande ni reconnaissance, ni quoique ce soit de toi. Ignore moi si tu veux ! Tant que tu restes sur terre. Tant qu'ici bas subsiste une raison de vivre pour cette pauvre âme que je suis. Si tu es là, et même si je sombre à nouveau, je sais que je releverai la tête. Moi qui suis si petite face à toi, je devrai toujours te montrer mon visage ruisselant de larmes. Je veux encore et encore voir tes yeux si noirs.
Quand je deviendrai une épave. Je ne te demanderai ni baffe pour me réveiller, ni aide. Ta seule présence suffira à sauver le peu d'ange qu'il reste en moi, le peu de vie qu'il me reste.
Je suis définitivement une ange bien trop fragile. J'ai tellement crié que j'étais forte et courageuse. Je me suis trop moquée des autres, j'ai eu trop d'orgueil. Mais maintenant j'accepte. Je suis faible car trop humaine. J'ai trop de faiblesses, trop de douleur. Jee n'ai pas le coeur d'un ange. Au fond de mon être, je pleure, je crie, je hurle, comme une humaine. Mes fondations sont humaines, la façade n'set qu'une mascarade pour tromper les autres. J'ai beau avoir des ailes, celles-ci ne sont qu'un déguisement, une protection pour cet esprit bien trop délicat que j'ai.

Aujourd'hui encore, je vais revêtir ce masque et ce déguisement. Il devient lourd sur mes épaules. Tous ces mensonges m'oppressent, mais je supporterai encore et toujours ce poids. Je resterai une ange. Une ange alcolo, déprimée, détruite, mais une ange quand même.
Tu pleures...pourquoi ? T'ai-je déçu ? Je m'en veux...vois ces blessures dans ma tête, remarquent toute cette colère que je me renvois. Je me trouve si misérable. Alors que pour toi, je voudrais être bien.

- Dé...
Dé quoi au juste ? Désolé, excuse moi ? Pardon ? J'ai ce masque sur moi, je ne peux plus me permettre ça. Adieu à la vérité, bonjour les mensonges que sans mal tu déchiffreras. Je ne peux pas te mentir mais je continue sans cesse...
- Mes baisers sont mortelles, hein ?
Une feinte débile pour masquer ce pardon qui m'obsède et me répugne. Ce pardon que je veux prononcer mais que je ne peux pas.
Mais qui établit les lois, les conventions, la bonne conduite? Pourquoi dois-je respecter toutes ses choses en quoi je n'ai jamais crues ? Moi qui ai toujours fait à ma manière, pourquoi commencerais-je à entrer dans le moule maintenant ? Trop de questions, pas de réponses.

- Désolé, pardon, si tu savais comme je regrette...
Ma voix se brise, et je détourne le regard. Honteuse. J'ai honte de mon comportement indigne. Oui, j'ai été indigne du soutient qu'il m'a fourni, j'ai été indigne de ce démon...
Au fond de moi, j'ai peur qu'il parte. Je l'ai sans doute effrayée avec ma folie et mes pensées. Je voudrais le supplier de ne pas me fuir, que je ne suis pas folle, mais je n'y crois pas moi-même. Je me considère anormale, alors comment pourrais-je plaider ma cause ? affirmer que je suis saine d'esprit ? Je dois renoncer. J'ai toujours passé ma vie à renoncé. Aujourd'hui je renonce. Je ne cesse pas. Je persévère, je m'enfonce. Peut être qu'un jour j'atteindrai le fond, qui sait ? Je renonce à te dire mes vraies sentiments. J'ai espoir que tu ne lises pas mon esprit. Paradoxalement, je n'arrête pas de m'adresser à toi. Cette conversation silencieuse, je désire que jamais tu n'en ai connaissance, mais que tu puisses la répéter sur le bout des doigts pour être sur que tu n'en oubliera pas un virgule.

Qu'est-ce que je fais maintenant ? Je m'en vais ? Je reste ? Je l'achève ? Je lui dis la vérité qu'il connaît déjà ? Qu'on m'aide, qu'on me sauve, n'importe comment, mais qu'on agisse pour que je quitte cet état déplorable mais pourtant véritable. Il aura fallu que je le rencontre, pour découvrir que je resterai toujours solitaire. Cette découverte m'a plongée dans la dépression, l'amertume, l'alcool, la tristesse. Le remède n'est autre que le déclencheur de cette misère.
Le poison et l'anti-poison, en un seul individu...
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Derek

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MessageSujet: Re: Boire ou conduire, il faut choisir ! [pv derek]   Boire ou conduire, il faut choisir ! [pv derek] EmptyMer 16 Sep - 21:17:52

J'avais l'impression de me réveiller d'un rêve, ou plutôt d'un cauchemar. Soudainement, j'avais envie d'être un enfant, que ma mère allait accourir à moi en entendant mes cris, et me prendre dans ses bras... Avais-je non seulement crié? Mais je n'étais plus un enfant, je n'avais plus cette innocence sur mes traits. J'étais un adulte peinant sous les responsabilités qui haïssait le monde dans lequel il vivait. En vrai, j'avais intérieurement souhaité ne pas me réveillé de l'inconscience dans laquelle m'avait plongé Osanna. Tout aurait être tellement plus facile... Mais depuis le début de ma vie jusqu'à la fin, je n'avais cessé de choisir la facilité, et c'est ce qui m'a perdu. Une fois de plus, j'aurais voulu me tourner vers cette voie, pouvoir me rendormir, oublier qui je suis, qui je suis devenu, ce que j'ai fait pour le devenir... Plus que jamais, je me sentais faible, impuissant, inutile dans ce monde qui me dépassait. J'avais tout simplement perdu le goût de vivre tel que j'étais.

Je ne sentais pas mes larmes chaudes et humides dévaler mes joues, je ne remarquais pas que ma vue était floue. J'étais comme prisonnier de mes propres pensées. Je fixais le vide, de mon regard gris et perçant. On pouvait y lire toute la souffrance que m'évoquait ce cauchemar. J'avais honte de ce que j'étais devenu. Pourtant, je n'étais pas seul. Je sentais une présence quelque peu familière à mes côtés. Enfin, je m'ouvre au monde et détourne le regard de ce point immobile que je semblais fixer, et je la regarde. L'ébauche d'un sourire se dessina sur mon visage, mais disparut bien vite. Je me rappelais pourquoi j'étais ici, à ses cotés. Je me sentais ... différent. Je sentais que j'avais compris quelque chose qui m'avait échappé jusque là, même si je n'arrivais pas à mettre le doigt dessus.

-Non, tu as eu raison d'agir de la sorte, c'est tout ce que je mérite...

Je tournai la tête. Je n'étais bon qu'à m'apitoyer sur moi-même. A cet instant précis, j'aurais accepté de mourir sans hésitation si on me le proposait. J'avais connu des bonheurs sans pareils, et beaucoup de souffrance. C'était le prix à payer. Le bonheur ne vient jamais seul. Meg avait été à la fois la plus belle rencontre de ma vie et en même temps la pire. Tout comme la période que j'ai passée avec elle fut la plus heureuse et la plus malheureuse à la fois. Je l'avais aimée. Mes sentiments m'avaient permis de tenir le coup à chaque obstacle qui s'opposait au bonheur de notre couple. Mais nous n'étions pas faits pour être ensemble, je le savais. Notre relation comportait trop de problèmes pour être une relation saine et stable, une relation d'équilibre. Je n'étais pas naïf au point de croire que nous allions nous aimer éternellement, que nous allions passer notre vie ensemble. Pire, je savais qu'il fallait que je mettre fin à notre couple. Mais je l'aimais. Et je suis resté avec elle, j'ai souffert en silence, j'ai enduré chaque douleur, les unes après les autres. Et parfois d"une douleur naissait un autre problème. Et personne ne pouvait me comprendre. Personne. Parce que personne ne l'avait aimée autant que moi, personne ne connaissait la sensation de peur et de vide qui me tordait les entrailles quand je pensais que je pouvais la perdre. C'est bien connu, on naît seul, et on meurt seul. D'une façon ou d'une autre, on a beau avoir les meilleurs amis du monde, on demeure seul au monde dans nos pensées.

Oui, j'aurais voulu ne jamais connaître Meg. Je n'ai pas honte de le dire. Ma souffrance était constamment trop grande proportionnellement au bonheur qu'elle me procurait. Les sentiments m'avaient peu à peu rendu masochiste. Pourtant, j'aurais préféré que notre relation se termine quand je n'aurai plus de sentiments pour elle, quand je n'aurai plus rien à donner. On a fait un bout de chemin ensemble, on a vécu des expériences formidables, mais il est temps de se séparer. Pas de rancune, pas de colère, pas de pleurs ni de regrets.

J'avais espéré que par-delà la mort mon existence aurait été plus belle. Je m'étais trompé. Je ne poursuivais aucun but, rien. Je vivais au jour le jour sans réfléchir à mes actes et à leurs conséquences. Et même si Meg avait disparu de mes pensées, d'autres problèmes me poursuivaient continuellement...
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MessageSujet: Re: Boire ou conduire, il faut choisir ! [pv derek]   Boire ou conduire, il faut choisir ! [pv derek] EmptyVen 16 Oct - 22:49:45

[NON FINI]

Ma tête baissée, pas soumise non, je suis juste honteuse. Enfin, peut être que j'y suis, soumise. Soumise à ce masque d'ange, soumise à ma solitude, soumise toujours et encore. Avant je savais toujours me décrire, donner des adjectifs qui me correspondaient, me définisait. J'usais l'ironie, l'humour, l'auto-dérision (en privé uniqument) mais à présent j'ouvre la bouche sans qu'un mot ne s'échappe. Je me découvre enfin. Je ne suis rien. Le néant. Mais en même temps je suis tout. J'ai l'imprssion de rassembler toutes les qualités et tous les défauts en même temps. Je subis la vie amorphe.

Avoir bien fait ? Mériter cela ? Qui mérite un de mes baisers ? Personne ! Je n'ai pas le droit d'essayer des tuers des alliés ! C'est inconcevable inacceptable. Il n'y a plus d'ange plus de démon ici. Juste mon sauveur bourreau et mio ! Je veux être égoïste. Je veux profiter de ces qulques minutes en ta présnc. Jee vux en abuser, j vux ls vivr intensémnt. J vux oublir ls autres t ce monde qui continue de tournr. Je l'arr^te autour de moi et je vis pl einemnet ds seconds inavouabl. C'est tout.
Je relève lentement ma tête. C'est lui maintenant qui tourne la sienne. Je me saisis de ses cheveux en prnant soin de n pas l touchr et je le forc à me regarder. Il st malheurux, déprssif. J suis rsponsable, sans doute. n fait, j crois qu'on aurait jamais du se rencontrr. Finalmnt chacun a été l'arme du malheur de l'autre. Notre recontre fut une rreur. Le destin est cruel... J'aurais voulu qu'll n s déroule jamais mais j'ai a la fois envi de revivre ce momnt ! Je suis décidmmnt trop contradictoire...

- Je te hais
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